ROZO classé comme "excellent" dans le 7ème baromètre CLEEE/FNCCR - ROZO

ROZO classé comme « excellent » dans le 7ème baromètre CLEEE/FNCCR

Depuis six ans, le CLEEE et la FNCCR mènent auprès des acheteurs d’électricité et de gaz une enquête de satisfaction relative aux fournisseurs et aux prestataires présents sur le marché.

Cette année, ROZO est classé comme « excellent » dans le 7ème baromètre CLEEE/FNCCR.

Antoine Lozachmeur, Chef de projets Energie chez ROZO, nous en dit plus.


🏅 Cela fait plusieurs années que ROZO est très bien classé dans ce palmarès. Vous êtes passé de « très bon » à « excellent » :  comment expliquez-vous cette réussite ?

Premièrement, je tiens à remercier nos clients pour la reconnaissance de notre travail exprimée dans cette enquête, nous sommes très heureux de pouvoir être reconnus dans ce sondage. L’activité de conseil en achats d’énergie chez ROZO prend de plus en plus de place dans nos métiers de conseil énergétique étant donné le contexte actuel, notamment l’augmentations des coûts et la complexification du marché.

Notre équipe Achats d’énergie ROZO s’efforce de se concentrer sur l’écoute, la pédagogie et l’expertise pour mener à bien nos missions d’accompagnements auprès des acheteurs. Nous pouvons compter sur une équipe de consultants qui s’agrandit chaque année, intégrant des profils expérimentés qui répondent aux mieux à nos clients de plus en plus nombreux.

Je pense également que ROZO, par son offre globale, peut répondre aux attentes de nos partenaires car nous prônons depuis longtemps l’idée que le sujet énergétique doit être mené conjointement entre les services achats et techniques d’une entreprise. Il est habituel que nos clients en achats d’énergie fassent appel à nous sur les sujets d’efficacité énergétique notamment.


⚡​ Concrètement, comment accompagnez-vous vos clients sur les achats d’énergie ?

Comme évoqué précédemment, la pédagogie est essentielle dans ce métier. Notre travail est principalement de permettre à nos clients de prendre une décision éclairée et optimale sur leurs achats d’électricité et de gaz.

Lors d’un accompagnement achats, nous travaillons dans un premier temps sous le format d’ateliers intégrant l’ensemble des parties prenantes de nos clients : acheteurs, direction, production et technique pour détailler le fonctionnement des achats d’énergie allant du marché de gros et sa structuration, aux détails des clauses contractuelles négociables avec les fournisseurs d’énergie. C’est ce que l’on appelle notre atelier stratégie d’achat. C’est pour nous l’étape fondamentale de l’accompagnement, car elle dicte l’ensemble des suites à donner, elle permet de connaître nos clients et de leur exposer leurs possibilités d’actions.

Lors de la contractualisation avec les fournisseurs, nous nous chargeons de l’envoi des documents nécessaires et des négociations suivant les stratégies retenues ensemble. Nos livrables intègrent des prévisions budgétaires détaillées.

Par la suite, et suivant les profils de nos clients, nous réalisons le suivi des marchés de gros avec des outils en temps réel pour saisir les opportunités au cœur du marché. Nos analyses leur permettent de prendre les bonnes décisions d’achats et d’établir différents scénarios de projection.

Plusieurs missions complémentaires sont réalisables selon les besoins, comme par exemple le verdissement avec l’externalisation des négociations de GO (Garantie d’Origine) ou l’établissement de PPA (Power Purchase Agreement).


📈​ Les prix de l’énergie connaissent une envolée inédite, quelles sont les perspectives pour les prochains mois ?

[ données mises à jour le 12 septembre 2022 à 12:00 ] 

Oui, le secteur est en réelle crise. Il est toujours difficile de se lancer dans les projections mais nous pouvons vous livrer notre lecture à date.

Pour s’essayer à des projections il faut déjà bien comprendre les raisons qui nous amènent aux niveaux de prix actuels. Sans rentrer dans le détail, les prix du gaz pour la livraison sur l’année 2023 atteignent des records historiques échangés autour de 200€/MWh ces derniers jours, poussés par les arrêts de livraison de gaz russe. Les prix de l’électricité sont propulsés par effet rebond, et d’autant plus par des indisponibilités nucléaires en France, à des niveaux au-dessus de 800€ par MWh pour la même échéance.

Les marchés sont très volatils et réagissent fortement à tous les effets d’annonce: sur l’électricité le prix est monté de 500€ à 1 000€ en deux semaines puis est revenu à 500€ en une semaine.

Concernant le gaz, il ne faut pas s’attendre à un changement d’orientation du marché, pour qu’une baisse des prix ait lieu, il va falloir rééquilibrer l’offre et la demande. Du côté de l’offre, cela sous-entendrait soit une augmentation des livraisons russes (après un signal positif envoyé par la Russie ou une négociation avec l’Europe), ou une augmentation des livraisons alternatives comme le GNL mais qui demande une augmentation des infrastructures, et donc un peu plus de temps, environ 2 ans (les autres moyens alternatifs étant déjà exploités au maximum).

Du côté de la demande, une réduction des consommations a été demandée de la part des autorités publiques, mais ce sont surtout les niveaux de prix élevés qui vont entrainer une suppression de la demande à court terme. On peut donc s’attendre à une reprise des prix à venir mais pas avant un horizon lointain malheureusement… Si la situation ne s’améliore pas avec la Russie, le remplissage des stocks pour l’hiver 2023/2024 risque de peser sur les prix de 2024.

Concernant l’électricité, la situation est critique en France du fait de l’indisponibilité nucléaire. J’ai bon espoir quant à une reprise de fonctionnement normale en milieu d’année prochaine, à la suite des opérations de maintenance planifiées et selon l’évolution des problèmes de corrosion sous contrainte. Le marché de gros pourrait alors rester haut, suivant le coût marginal du gaz, mais se détendre.

Toujours est-il que la situation sera critique pour les prix de l’électricité de cet hiver et qu’il est très probable que nous ayons une intervention protectionniste de l’état Français ou de l’Union Européenne pour préserver les consommateurs finaux professionnels.

Ce vendredi 9 s’est tenue une réunion du conseil européen pour étudier la prise de mesure pour cadrer les marchés de gros.

Les pistes principales résident dans la régulation des bénéfices des producteurs d’énergie et la mise en place de plafonnement des prix pour certains approvisionnements. A l’heure actuelle, il faut encore patienter pour préciser les solutions concrètes aux consommateurs français.
L’accent a également été porté sur les mesures de diminution de la demande notamment en électricité.

 

 

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